Le mai 68 du cinéma

Le film

Année :2018
Réalisé par :Divers
Durée :Divers
A partir de :Adulte

Synopsis

A l'occasion du 50e anniversaire des événements de mai 1968, le Centre national du cinéma et de l'image animée propose une série de projections au Studio des Ursulines du 28 au 31 mai, dédiée à la manière dont le mouvement social et contestataire a touché le cinéma français et ses institutions.

« Le bouillonnement de mai 68, qui s'est poursuivi tout au long des années 1970, a modifié à jamais la manière de faire et d'envisager le cinéma en lui donnant le pouvoir de changer le monde. Ce rôle social du cinéma détermine aujourd'hui encore la raison de notre engagement, le sens de notre politique publique qui défend un cinéma libre, créatif, indépendant, en France et dans le monde. » ajoute Frédérique Bredin, présidente du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC)

Le 17 mai 1968 les Etats généraux – alors réunis à l'école de Vaugirard, au Théâtre de Suresnes et dans un amphithéâtre de la Sorbonne – furent le lieu d'échanges, qui donnèrent naissance à pas moins de 19 projets pour réformer, voire refondre totalement le cinéma français, en luttant contre la censure et les intérêts financiers, intervenant partout où il serait nécessaire de protéger les films et surtout, en réformant les structures du cinéma. Ce grand mouvement de réflexion visait à modifier le paysage cinématographique et audiovisuel.
50 ans après, qu'en reste-t-il ? Ce cycle de projection permettra de replonger dans l'effervescence de Mai 68 et de mettre en perspective ce souffle nouveau qu'il a apporté au cinéma.

Programmation :

Lundi 28 mai : Pour en finir avec une société en crise
16 h : Genèse d'un repas, de Luc Moullet (1977)
18 h : L'ombre des châteaux, de Daniel Duval (1977), précédé de Et les dimanches ?, de Nora Seni (1976)
20 h 30 : Elise ou la vraie vie, de Michel Drach (1970)

Mardi 29 mai : Des femmes à la caméra
14 h : L'amour violé, de Yannick Bellon (1977)
16 h : Simone Barbès ou la vertu, de Marie-Claude Treilhou (1979), précédé de Sorcières camarades, de Danielle Jaeggi (1972)
18 h : Table ronde « Des femmes à la caméra »
20 h 30 : L'une chante, l'autre pas, d'Agnès Varda (1977)

Mercredi 30 mai : Décentraliser le cinéma
16 h : La comédie du train des Pignes, de François de Chavanes (1975)
18 h : Le soldat Laforêt, de Guy Cavaignac (1974)
20 h 30 : Les camisards, de René Allio (1971)

Jeudi 31 mai : En marge… Le cinéma quand même
14 h : Le moindre geste, de Fernand Deligny, Josée Manenti, Jean-Pierre Daniel (1971)
16 h : Séance hommage au CFDJ : Libres enfants en semi-liberté, de Pierre Gurgand (1972), Zoo à délinquants, de Jean-Marc Bringuier (1975), Enquête sociale, de Jean-Francis Fernandès (1978), Le Contrat, de Michel Boudjenane (1969), Et après, de Jean-Francis Fernandès (1969), Point ?, de Patrick Thiébaut (1971), Je voudrais, de Jean-Marc Bringuier (1973)
18 h : Bon pied bon œil et toute sa tête, de Gérard Leblanc (1980)

Tarif réduit unique 6,80 € - ventes sur place uniquement




 
 
Studio des Ursulines

Cinéma jeune public et ciné-club. Films de qualité depuis 1926.

Histoire du Cinéma - Nous contacter - Mentions légales