Le cinéma de Pat O’Neill

Le film

Année :2021
Réalisé par :Pat O'Neill
A partir de :adulte

Synopsis

Séance 1 à 18h30
Séance 2 à 20h30
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Le 24 juin au Studio des Ursulines : première du nouveau ciné-club expérimental de Cinédoc Paris Film Coop, avec une double séance consacrée au cinéaste californien Pat O’Neill.
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🌗 SEANCE 1 • 18H30
Présentation vidéo de la séance par Pat O'Neill
• By the Sea, 6’, 1963 en 16mm
"Dans les années 70, l'avant-garde Californienne s'est déplacée à Los Angeles la ville de l'industrie cinématographique. Dans ce nouveau contexte, l'ouverture, l'humour, l'aménité et l'ironie, l'attention portée aux clichés californiens et au débordement d'images persistent comme l'atteste By the sea et The last of the Persimmons."
Claudine Eizykman, Un cabinet d'amateurs n°17, 24-25 juin 1995.
• 7362, 10’, 1965-69 en 16mm
Une fusion bilatéralement symétrique (d'ouest en est) de formes humaines, biomorphiques et mécaniques en mouvement. A trait à la génération spontanée d'énergie électrique. Une démonstration assez rare (il y a quarante ans) de l'effet Sabattier en mouvement. Numérotée d'après la pellicule du même nom. (Pat O'Neill)
• Runs Good 15', 1970 en 16mm
"Un sombre voyage dans les méandres de la mémoire, où l'on se remémore certains événements, certaines traditions des années 40 et du début des années 50. Il se dégage du film un phénomène 'couleur-espace', c'est-à-dire de "fausses tonalités" causées par des alternations variables de noir et de blanc, vues simultanèment en un rythme dont la cadence n'est que l'effet d'actions répétitives. Bref, une sorte de carnet de note qui se perpétue dans Easyout et Down Wind."
Coopérative des cinéastes indépendants, 1979, p. 95.
• Easyout, 9’, 1971 en 16mm
Ce film porte sur la considération d'un modèle de vie par les êtres humains: depuis une primitive forme de chaise de jardin sur laquelle est assis le Créateur, observant impassible l'inexorable flux de Ses montagnes. Le nom "Easyout " est dérivé d'un verrou trouvable dans le commerce et d'un outil pour extraire un clou, dont la fonction semble étrangement identique à celle du film."
Pat O'Neill, Canyon Cinema Film&Video Catalog 2000, San Francisco.
• Foregrounds, 14’, 1978 en 16mm
"Pat O'Neill entretisse ses images de poncifs qu'il retourne en mondes fulgurants, étirés, il implante simultanément des points de vues optiques et des échelles incompossibles comme dans Saugus Series et Foregrounds."
Claudine Eizykman, Un cabinet d'amateurs n°17, 24-25 juin 1995.

• Trouble in the Image 38' (en 35 mm)
"Trouble in the Image est un rassemblement d'idées visuelles et auditives, dont la plupart semblent émettre un sens de conflit interne, d'ironie et de rage. Le film n'a pas de personnages permanents : il est fabriqué à partir d'une douzaine de performances détachées d'autres contextes. Celles-ci sont souvent réimplantées dans des paysages industriels contemporains ou interrompues par la technologie des effets spéciaux retournée contre elle-même.
Pat O'Neill, "Canyon Cinema Film &Video Catalog 2000", San Francisco.

🌒 SEANCE 2 • 20h30 (films inédits en France)
• An extra Wander : For chickie, 7’, 2017, num

• Where the Chocolate Mountains, 55’, 2016, num
Les Chocolate Mountains se trouvent le long de la frontière entre le sud-est de la Californie et l'Arizona, juste au nord de la frontière avec le Mexique. Une grande partie de l’espace est utilisé pour les exercices de bombardement par l'armée américaine. Il est interdit à toute autre personne. Les montagnes n'apparaissent pas dans le film, bien que leur nom soit prononcé, de manière interrogative, par un acteur transplanté d'un autre film. Le film est composé de cônes en bois en mouvement rotatif, de corps humains, de feu, de fumée et de cloches. Les interruptions occasionnelles et la narration sont assurées par un setter irlandais boiteux. Il y a aussi quelques histoires.
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Pat O'Neill (né en 1939 à Los Angeles, Californie) est un cinéaste indépendant américain, spécialisé dans l’expérimental et cinéaste qui a également travaillé dans l'industrie des effets spéciaux. En dépit de travailler avec une portée technique et esthétique extrêmement large, O'Neill est surtout connu pour ses compositions de films uniques qui entrelacent le surréalisme et l'humour, tout en maîtrisant la tireuse optique. Ses œuvres explorent les affrontements complexes entre le monde naturel et de la civilisation humaine. Une partie du cinéma, il a également travaillé avec le dessin, le collage, la sculpture, l'installation et d'autres médiums artistiques
Après une licence d'Arts Appliqués à l'UCLA de Los Angeles, il réalise en 1963 son premier film "By the Sea" avec Robert Abel. Il expose dans plusieurs galeries ses travaux d'assemblages de fibres de verre. Entre 1967 et 1975, il mène de front un enseignement sur la photographie à l'UCLA et ses activités artistiques. Il est nommé, à l'Institut d'Art de Californie (Cal Arts), responsable du film et de la vidéo.
C'est en 1970 qu'il obtient pour la première fois le premier prix du festival d'Ann Arbor avec "Runs Good".
En 1974 avec Grahame Weinbren, Morgan Fisher, Chick Strand et Roberta Friedman, ils fondent à Los Angeles l'Independant Film Oasis qui propose des projections de films réalisés par ses membres. En 1988, "Water and Power" est primé au Sundance Festival et en 1993 lui est décerné le prix Maya Deren pour l'ensemble de son oeuvre




 
 
Studio des Ursulines

Cinéma jeune public et ciné-club. Films de qualité depuis 1926.

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