Maison sucrée, jardin salé est un programme coloré qui déborde d’imagination et excite les papilles ! Dès le premier court métrage, Douce rêverie, le spectateur est plongé dans un univers à croquer, avec des cornets de glace en guise de sapins, des sucettes dans les bacs à fleurs et des immeubles en biscuits. Il découvre ensuite une galerie de personnages attachants et hors du commun, servis par des esthétiques audacieuses. La diversité des techniques d’animation est, en effet, une des forces de ce programme, qui fait découvrir aux jeunes spectateurs l’animation de marionnettes en stop motion, le papier découpé, la 2D par ordinateur, le dessin animé ou encore la pâte à modeler.

Ce programme aborde également l’importance des rêves et de ce que chacun est prêt à faire pour les réaliser. Les petits héros aux grands cœurs de ces films se battent pour obtenir ce qu’ils désirent, et n’hésitent pas à braver le danger lorsque cela est nécessaire : un gâteau rêve de prendre le large pour découvrir le monde mais manque de se noyer, un limaçon rêve de devenir un escargot mais ne pense pas aux dangers de la gastronomie, une petite fille rêve d’un monde paisible mais doit faire face à la mauvaise volonté de sa famille, un jeune garçon rêve de faire partie d’un groupe mais va devoir pour cela affronter une tempête de neige, et pour finir un bonhomme de neige ne rêve que de se promener ou d’aller à la plage tranquillement sans se faire manger la carotte qui lui sert de nez !

Un programme pétillant qui pourrait réconcilier les enfants avec les légumes. L’occasion de leur rappeler qu’il n’y a qu’au cinéma que l’on peut jouer avec la nourriture !