L'avis de Benshi sur La Sorcière dans les airs :

Iggety, ziggety, zaggety, ZOOM ! Une bonne dose d'humour, une fiole d'un rire éclatant, quelques poils et plumes de bons amis, un brin de tendresse : voilà la formule réussie de ce court métrage !

Comme dans Le Gruffalo, l'histoire du film s'inscrit dans une logique de répétition qui renvoie à la structure des contes dits « sériels ». Les objets perdus par la sorcière sont retrouvés un à un par un animal qui devient ensuite son ami. Chacun gagnera son billet pour voyager ensuite sur son balai. Chaque nouvel ami est associé à une ou plusieurs qualités : le chat est fidèle, le chien est lié à l'enthousiasme, l'oiseau à la timidité et à la tristesse, la grenouille, précieuse et maniaque, ne veut s'envoler qu'après s'être assurée de la propreté du balai. C'est la somme des attributs de toutes ces bestioles, ajoutés, bien sûr, à la gentillesse de la sorcière, qui vont rendre l'aventure possible, car La Sorcière dans les airs est un conte sur la différence et l’amitié.

La Sorcière dans les airs intéressera les plus jeunes spectateurs à la fois pour l'univers du conte, son esprit rieur, mais aussi pour l'amitié qui lie la sorcière aux voyageurs invités sur son balai.

L'avis de Benshi sur Monsieur Bout-de-Bois :

Monsieur Bout-de-Bois ne pensait pas qu'en partant faire son footing ce matin-là, il ne reverrait pas sa famille de sitôt. Alors qu'il traverse le parc, il tombe nez à nez avec un chien qui voit là un jouet et l'attrape dans sa gueule pour l'apporter tout droit à son maître. A peine sorti de cette embuche, il est de nouveau pris au piège par une petite fille qui s'amuse à lancer des branches dans la rivière. Commence alors tout un périple pour Monsieur Bout-de-Bois qui se désespère de ne jamais être considéré à sa juste valeur. « Je ne suis pas une branche ! », « Je ne suis pas un bâton ! », s'exclame-t-il au fur et à mesure de ses mésaventures, qui se déroulent au fil des saisons. Ce moyen métrage attendrit par cette histoire d'un papa qui ne rêve que de rentrer dans son arbre et retrouver les siens. Les réalisateurs s'emparent avec brio du thème de la peur. La peur que peuvent ressentir les enfants de voir partir un membre de leur famille, ou encore la peur de se perdre et ne pas retrouver son chemin. C'est finalement en plein hiver, au moment de Noël, que s'achèvera l'odyssée de Monsieur Bout-de-Bois un matin de 25 décembre où les enfants et leur maman découvriront le plus beau cadeau de Noël qui soit…