Année : | 2000 |
Réalisé par : | Peter Lord, Nick Park |
Durée : | 1 h 25 |
A partir de : | 6 ans |
Embastillée dans un poulailler qui ressemble à un stalag, une compagnie de poules cherche à tout prix à échapper à son funeste destin : Mme Tweedy, la fermière, veut les transformer en tourtes ! Heureusement, le coq Rocky débarque à l'improviste pour les aider... Mais ce dernier ne s'avère pas aussi fiable que prévu. Surtout, le plan machiavélique des Tweedy s'accélère...
CINE-QUIZZ "Les poules au cinéma !" - lors des séances du jeudi 7 avril à 14h15 et jeudi 24 avril à 14h15.
Saurez-vous reconnaître toutes les poules célèbres ? Cadeaux à la clé !
Première « superproduction » du Studio Aardman, Chicken Run se distingue par ses nombreux niveaux de lecture. Au premier degré, c'est un grand film d'action. Bien que confiné dans le poulailler et ses environs, le film déploie tout un arsenal d'inventions visuelles, de séquences particulièrement éprouvantes pour les nerfs, et surtout confirme le goût de Nick Park pour les mécaniques infernales. A l'action s'ajoute une forte dose d'humour : l'animation des poules est irrésistible, les personnages le sont tout autant. C'est aussi un remake à peine déguisé d'un classique du film d'évasion : La grande évasion. L'hommage est à la fois appuyé et totalement léger, aérien, tant le décalage entre le modèle et son application à l'espèce volaillère est notable. De la musique à la reprise de certaines scènes emblématiques, Chicken Run fait mieux que décalquer, il fait exploser. Et c'est surtout dans son troisième « degré » que Chicken Run prend littérallement son envol, instillant une réflexion vertigineuse sur la frontière entre réalité et fiction, vrais et faux poulets, cinéma et pâte à modeler. Chicken run est un peu tous ces films à la fois, véritable rubik's cube, qui plaira à tous, petits et grands, tant sa liberté est grande. Vive l'évasion !
Cinéma jeune public et ciné-club. Films de qualité depuis 1926.